Belcura propose une vaste gamme de soins médicaux et infirmiers dans la région de Bruxelles. Vous trouvez ci-dessous un aperçu de cette offre. Vous avez encore des questions ou vous souhaitez recevoir plus d’informations ? Contactez-nous via notre formulaire de contact en ligne.
Soins hygiéniques
Vous avez besoin de soins journaliers ou hebdomadaires ? Vous avez besoin d’aide pour vous habiller ou vous déshabiller ? Vous avez besoin de soins après une intervention chirurgicale ? Vous avez besoin d’aide pour vous laver ou pour d’autres activités de la vie quotidienne ? Vous avez besoin de soins après une mauvaise chute ? L’équipe de Belcura est là pour vous aider, vous accompagner et vous soigner. Ensemble, nous regardons les soins dont vous avez besoin et qui sont le plus confortable pour vous. Ainsi, vous évitez l’hospitalisation ou le transfert dans un centre de soins, et vous restez dans votre environnement familier.
PAS de prescription médicale nécessaire
Une prescription d’un.e infirmier.ère est suffisante. Le 1er ou le 2e jour (jours d’observation minimum après l’hétéro-anamnèse et/ou l’anamnèse infirmière menée lors du premier entretien), votre infirmier.ère attitré.e remplira l’échelle de Katz et enverra un avis au médecin conseil de votre mutualité.
Evaluation de l’échelle de Katz
L’échelle de Katz permet de déterminer le degré de dépendance des patients. En fonction des résultats obtenus, le nombre de toilettes sera fixé : de T2 (2 toilettes/semaine) à T7. L’échelle de Katz est toujours évaluée en cas de et immédiatement après une hospitalisation, une chute, etc. et elle est ensuite régulièrement réévaluée pendant le suivi.
Une exception
Les patients atteints de démence ou d’autres problèmes de santé affectant leur orientation (heure, lieu, personne, etc.) doivent demander une prescription médicale (au médecin généraliste ou à un spécialiste) pour compléter leur dossier.
Conditions
Vous ne devez rien faire, nous nous occupons de tout pour vous. Assurez-vous juste de disposer de vignettes de mutualité ainsi que de votre carte d’identité. Elle sera en effet scannée à chaque visite de votre infirmier.ère (strictement imposé par l’INAMI). Attention : pas de scan de votre carte d’identité = pas d’intervention de la mutualité. Les frais seront facturés à votre nom ! C’est pourquoi nous vous demandons de toujours nous informer si vous avez un problème avec votre carte d’identité.
Pratique et avantageux
Pour des raisons pratiques et pour profiter au maximum de la présence de nos infirmier.ère.s, nous vous prions de prévoir à l’avance le matériel nécessaire à l’endroit approprié (vêtements, savon, shampooing, produits de toilette, serviette, gant de toilette pour le corps et gant de toilette pour le visage).
Attention
Pour les patients qui ont des bas de contention ou des bandages dans le cadre d’une thérapie de compression (sur prescription médicale) :
- Enfilez de préférence les bas avant de sortir du lit, car l’infirmière vous demandera parfois, si nécessaire, de rester couché 15 minutes avec les jambes relevées (très important) ;
- Cela est compris dans les frais de toilette ;
- Prévoyez 2 paires (si possible).
(*) AVQ : activités de la vie quotidienne
Plus d’infos sur les AVQ, AVD et PVQ
Il est très important que vous soyez aussi autonome que possible = autosuffisance, autonomie. C’est pourquoi nous examinons toutes les activités de la vie quotidienne (AVQ) qui sont importantes pour vous, en tenant compte de vos limites (âge, antécédents, etc.)
Qu’entend-on par AVQ ?
On entend par AVQ toutes les activités que nous accomplissons pendant la journée, sans s’attarder sur la « façon » dont nous les accomplissons. Pendant l’entrainement AVQ, vous apprendrez à mener certaines activités de façon appropriée. Vous pouvez pour cela éventuellement utiliser des dispositifs médicaux ou une prothèse.
Activités de la vie quotidienne (AVQ)
- Toutes les opérations que l’on effectue quotidiennement ;
- Concept surtout présent dans le secteur des soins de santé ;
- Déterminer le degré d’autosuffisance d’une personne = instrument de mesure ;
- Plus une personne a du mal à effectuer des opérations de la vie quotidienne, plus elle a besoin d’aide. Moins une personne est autosuffisante, plus elle aura besoin d’aide et de soins ;
- L’autosuffisance diminue = les soins augmentent ;
- Dans certains cas, les soins sont si lourds que la situation à domicile n’est plus possible et ne peut plus être maintenue par un seul prestataire de soins qui ne passe que pendant une période limitée = La demande d’aides plus spécifiques, la présence continue du personnel soignant et donc la continuité des soins ;
- Un placement devient une évidence et constitue la seule solution adéquate.
Aperçu des activités comprises dans le concept d’AVQ :
- Manger, prendre ses médicaments ;
- Boire ;
- Aller au lit, sortir du lit, se mettre dans son fauteuil roulant, se lever ;
- Bouger, marcher ;
- Se détendre ;
- Activités qui ont un sens pour le patient (hobby, sport) ;
- S’habiller, se déshabiller ;
- Parler ;
- Entendre ;
- Uriner ;
- Aller à selles ;
- Régler la chaleur corporelle (augmenter/baisser le chauffage, porter des vêtements plus épais ou plus légers) ;
- Hygiène corporelle ;
- Voyager.
L’objectif de la présence de personnel soignant (infirmier ou autre soignant) :
- Stimuler l’autosuffisance : maintenir ce qu’il reste = maintenir l’autonomie, parfois il s’agit de petites opérations qui ont beaucoup de sens pour le patient ainsi que pour sa famille et ses aidants ;
- Combler les manquements : certaines personnes n’ont besoin d’aide que pour les activités de la vie domestique (AVD).
Activités de la vie domestique (AVD)
Il s’agit des opérations nécessaires pour faire le ménage.
- Concept du secteur des soins de santé ;
- Déterminer dans quelle mesure une personne est capable d’effectuer seule son ménage ;
- Les personnes qui ne sont pas capables d’effectuer seules leur ménage ont besoin d’aide par exemple pour cuisiner, faire des machines et laver la maison ;
- Ces personnes ont également besoin d’aide pour les AVQ.
Passivités de la vie quotidienne (PVQ)
Les passivités de la vie quotidienne, abrégées PVQ, sont des actions, des équipements et des mesures qui contribuent à accompagner et soigner au mieux les patients « passifs ». Ces patients sont incapables d’effectuer des activités de la vie quotidienne et n’ont donc pas la possibilité de participer activement à leur propre traitement. Etant donné que la situation de ces personnes mène souvent à des préférences positionnelles, des tensions et des contractures, les principaux objectifs des PVQ sont de prévenir les escarres et les contractures et de favoriser la relaxation. Ainsi, la finalité est de créer un cadre de vie optimal pour les personnes passives.
Principes théoriques
Les PVQ diffèrent de l’approche traditionnelle dans laquelle l’activation des AVQ est centrale. Si l’entraînement AVQ n’a plus aucun effet bénéfique, des problèmes peuvent survenir dans les soins quotidiens. La mission du soignant devient notamment de plus en plus difficile : le traitement des escarres prend par exemple beaucoup de temps.
- Eviter les contracture via les entrainements AVQ demande beaucoup d’énergie et n’a que peu d’effet ;
- Les soins quotidiens tels que se laver, s’habiller, etc. nécessitent beaucoup de force la part du soignant, c’est ainsi que des tensions arrivent chez les patients passifs, comme des tensions musculaires ;
- Les soignants sont obligés de soulever du poids tous les jours, ce qui est très contraignant et risqué, tant pour le soignant que pour le patient.
Public cible
Les PVQ s’appliquent aux patients qui ont besoin de soins infirmiers importants et de façon chronique qui ne peuvent suivre d’entrainements AVQ et qui ne peuvent marcher seuls. On retrouve parmi les causes :
- Troubles de la marche ;
- Facultés motrices diminuées ;
- Démence.
Les « patients passifs » se trouvent dans le service somatique ou psychogériatrique d’une maison de repos, dans un centre de soins ou dans une institution pour handicapés mentaux, ou bénéficient d’un service de soins à domicile. Les patients psychogériatriques passifs chez qui les PDL s’appliquent sont généralement dans un état végétatif. Il s’agit de patients sévèrement déments dont les fonctions physiques sont très limitées.
Approche
Les PVQ suivent généralement une approche 24h/24 puisque :
- Les soins PVQ vont de pair avec une attitude empathique, axée sur le patient et apaisante de la part du prestataire de soins ;
- Les PVQ concernent de nombreuses activités de la vie quotidienne, comme se coucher, s’assoir, se laver, s’habiller, se changer, se déplacer.
Contenu de la méthode PVQ
On distingue 7 points d’attention :
- Coucher : La position couchée augmente les risques de contractures et d’escarres. Pour prévenir ces complications, on applique les méthodes de changement de position et de positionnement dynamique.
- Assoir : En position assise, il est important que les éléments d’assise soient adaptés au corps du patient « passif ». Le coccyx et les coudes du patient « passif » sont souvent soumis à une grande pression, ce qui peut entraîner l’apparition d’escarres. En outre, le risque de contractures augmente puisque le patient peut s’enfoncer de travers ou se pencher en avant. Des sièges dynamiques servent à soutenir la tête, le tronc, les bras et les jambes du patient de manière à ce qu’il se sente à l’aise et qu’il puisse se détendre.
- Laver et changer : Les physiothérapeutes et les ergothérapeutes peuvent enseigner aux infirmier.ère.s et aux autres intervenants médicaux un certain nombre de compétences et de manipulations qui seront utiles au patient dans ses soins quotidiens. L’accent est mis ici sur les techniques qui entraineront la relaxation des groupes musculaires spastiques. Il est également important que l’approche du soignant soit apaisante et qu’il ne travaille pas de façon routinière, mais sur la base de ce que le patient aime le plus et sur la base des signaux qu’il donne.
- Habiller : Il peut être utile également pour l’habillage du patient que les physiothérapeutes et ergothérapeutes transmettent leurs compétences aux soignants. De plus, des ajustements tels qu’une longue fermeture éclair, une fermeture velcro, une grande taille ou des tissus extensibles peuvent être apportés.
- Soulever : Pour soulever ou déplacer un patient passif, il faut avant tout veiller à la sécurité tant du patient que du soignant. Cela est possible grâce à une bonne gestion des techniques adéquates, à l’utilisation d’un lève-personne et à une politique cohérente.
- Nourrir : Pour les patients passifs dépendant de soins, se nourrir est à chaque fois, à chaque repas, une expérience. Les problèmes tels que refuser de se nourrir, ne pas avaler ou cracher sont fréquents. Il est important que le soignant soit conscient du plaisir que le patient éprouve à manger et à boire. De plus, l’approche personnelle du soignant est d’une grande importance lors des repas. Une telle attitude favorise le contact et stimule l’activation sensorielle.
- Activation primaire : Bien que l’approche PVQ soit en fait centrée sur la passivité, l’activation primaire est un point d’attention essentiel. L’activation primaire des sens est le fil rouge de l’approche PVQ : à travers les sens, les patients peuvent réagir et indiquer s’ils aiment ou non quelque chose. De cette façon, le sentiment de sécurité du patient est optimisé.
Les conseils donnés pour établir le contact avec des patients passifs sont basés sur l’haptonomie, par exemple :
- Etablir un contact visuel ;
- Positionner son visage à la même hauteur que le visage du patient ;
- Eviter les mouvements rapides ;
- Utiliser la parole non pas uniquement comme un canal d’informations, mais surtout comme un moyen de relaxation ;
- Limiter au minimum les actions physiques.
Soins médicamenteux
On parle de thérapie « fidèle » quand il n’y a pas d’erreurs à répétition, comme oublier régulièrement de prendre ses médicaments, et quand une évolution est notable après la thérapie ou que l’état du patient reste stable. Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas de nos jours (maladies psychiatriques, personnes âgées, malvoyants, enfants, etc.)
Chez Belcura, accompagnement et aide tout au long du processus de soins
L’infirmier.ère à domicile est responsable de la préparation quotidienne ou hebdomadaire des soins (préparation et administration) et de leur suivi, conformément aux exigences légales de l’INAMI (www.inami.be). Bien sûr, le processus de soins prend du temps, mais vous remarquerez rapidement une amélioration. Vous pouvez compter sur nous. L’infirmier.ère travaille avec connaissances et compétences et est attentive lors de chaque opération. En cas de questions (le patient est malade, les paramètres sont différents, une ordonnance est nécessaire pour la prochaine commande de médicaments), l’infirmier.ère attitré.e prend contact avec le médecin traitant du patient : il ou elle transmet les informations pertinentes et complètes, et discute avec le médecin du traitement. De cette façon, notre patient est en sécurité, il reçoit les bons soins (médicaments), le médecin généraliste est au courant, les deux prestataires de soins inscrivent dans leur dossier ce qui a été convenu, et les ajustements nécessaires sont apportés.
Les médicaments prescrits sont administrés selon les bonnes techniques et de la bonne manière (injection, cathéter, par voie orale ou par sonde). Le médecin généraliste prescrit les médicaments et indique le mode d’administration. Exemple : le médicament doit être écrasé ou non. Afin de garantir l’efficacité du traitement et de prévenir les erreurs, les points suivants sont essentiels à côté de la préparation des médicaments (préparation et administration) et du suivi.
Administrer correctement les médicaments (médication), au bon moment, en utilisant le bon mode d’administration et les bonnes techniques, est d’une importance fondamentale.
- Médication (nom, DCI), générique ou non (bon marché) ;
- Posologie (dose : mg, ml = cc,...) ;
- Fréquence (nombre de fois par jour ou semaine) ;
- Heure (au matin, à midi) ;
- Avant et/ou après le repas ;
- A jeun avant et/ou après (selon la prescription du médecin) ;
- Mode (comment ? technique) ;
- Via (= manière d’arriver dans la circulation sanguine) (par voie orale signifie par la bouche, par voie cutanée signifie par la peau, par voie intraveineuse signifie directement dans le sang avec un cathéter ou une aiguille, par voie rectale signifie par l’anus) ou parfois par voie chirurgicale
- Préparation et rangement (certains médicaments ou techniques requièrent une préparation et un rangement post-traitement : tout ranger, tout nettoyer, ranger les aiguilles dans l’étui à aiguilles, etc.)
Soins des plaies
Le domaine d’expertise des infirmier.ère.s à domicile est le soin des plaies. Qu’il s'agisse de plaies simples ou complexes et quelle que soit leur taille, les infirmier.ère.s Belcura savent quoi faire.
Gastroentérologie
- Sonde gastrique ;
- Sonde PEG (gastrostomie endoscopique percutanée) ;
- Stomie ;
- Problèmes gastrointestinaux.
Urologie
Les patients incontinents n’ont plus de contrôle, ou qu’un contrôle limité, sur leur vessie, soit parce que leur sphincter ne fonctionne plus bien, soit parce qu’il ne ressente plus le besoin d’uriner.
Maladies cardiovasculaires
Les maladies cardiovasculaires sont les affections les plus fréquentes en Belgique. Un bon accompagnement est dès lors indispensable. Votre infirmier.ère à domicile vous aidera en cas de complications telles qu’une hypertension (tension artérielle élevée), un œdème (accumulation de liquide) ou des varices.
Pneumologie
Les pneumopathies sont des maladies fréquentes en Belgique. Un bon accompagnement est dès lors indispensable. Votre infirmier.ère à domicile vous fournira des soins tels que l’oxygénothérapie, l’aérosolthérapie, le traitement par puff ou la trachéostomie.
Oncologie
Nos infirmier.ère.s sont formé.e.s et entraîné.e.s pour accompagner, soigner et soutenir les personnes atteintes d’un cancer. Les soins fournis comprennent entre autres les soins de chimiothérapie, l’entretien de la chambre implantable et le soin des plaies oncologiques.
Psychiatrie
En plus de s’occuper de patients souffrant de problèmes physiques ou somatiques, nos infirmier.ère.s soutiennent également les patients atteints de pathologies psychiatriques.
Nous essayons surtout d’aider ces patients à :
- Apporter de la structure dans leurs activités quotidiennes ;
- Préparer et prendre leurs médicaments.
Suivi des taux sanguins :
- Prise de sang (à la demande du médecin traitant ou d’un spécialiste) ;
- Suivi des taux sanguins pour anticiper l’intoxication à certains médicaments, vérification de l’efficacité du traitement avec ou sans augmentation ou diminution de la posologie. Dans certains cas, un arrêt temporaire ou définitif du médicament ou le transfert vers une autre molécule peut être nécessaire.
Prévenir les échecs à répétition
- Dans certains cas, une conversation professionnelle avec notre infirmier.ère aura beaucoup plus d’importance que ce qui peut sembler évident à première vue, mais avec le temps, vous remarquerez une amélioration ;
- Une collaboration étroite au sein d’une équipe multidisciplinaire : le médecin généraliste, les spécialistes (psychiatre, psychologue) ou le service social de la mutualité peuvent promouvoir vos prestations
Neurologie
Les troubles neurologiques ou les maladies nerveuses sont fréquents. Un bon accompagnement est dès lors indispensable. L’infirmier.ère à domicile vous fournira des soins tels que l’administration de votre médication et la réduction de l’échelle de démence, et apprendra à votre famille comment réagir en cas de crise d’épilepsie. L’infirmier.ère se chargera en outre du suivi des taux sanguins, ce qui est très important pour ces patients.
Diabète
Le diabète est une maladie chronique et progressive qui touche tant les jeunes que les plus âgés. Chez les patients atteints de diabète, le taux de sucre dans le sang est trop élevé, soit parce leur organisme ne produit pas suffisamment d’insuline, soit parce que l’insuline produite ne fonctionne pas correctement.
Nutrition
Que vous décidiez vous-même de maigrir ou que vous soyez contraint de le faire pour des raisons médicales, une bonne alimentation commence par le respect de la pyramide alimentaire. Cette pyramide a toutefois beaucoup changé ces dernières années. N’hésitez pas à discuter avec nous de votre régime alimentaire.
Votre infirmier.ère
Votre infirmier.ère fixe Belcura est votre interlocuteur de confiance. C’est la personne à qui vous pouvez faire part de vos questions et remarques. C’est elle qui définira vos besoins et qui les traduira en demande de soins.